|
Guides des energies de susbstitution
J'ai redigé ce Guide au départ afin d'en propager les principes, mais finalement je l'ai retiré d'internet.
Dorénavant, la version complète ne sera plus disponible publiquement.
Toute l'économie mondiale est basée sur l'usage intensif de produits pétroliers, alors que les réserves mondiales en pétrole sont estimées encore exploitables pour 20 ans. Au-delà, il faudra trouver autre chose. De plus, la taxation des carburants conventionnels a dépassé les limites supportables, encourageant notamment un nombre conséquent de propriétaires de voiture diesel à rouler à l'huile de tournesol.
Voici un petit schéma qui résume ma façon de tirer parti des éoliennes et des cheminées solaires. Remarquez que ce n'est qu'une sorte de circuit chimico-économique, qui me sert de repère.
Table des Matieres
Introduction
Chap. 1 – Inventaire des énergies de substitution (qu’avons-nous à notre disposition ?)
Chap. 2 – Inventaire des carburants de substitution disponibles (de quoi avons-nous besoin ?)
Chap. 3 – Dispositifs utilisant les énergies de substitution (comment utiliser ce que nous avons à notre disposition ?)
Chap. 4 – Production, stockage et exploitation de l’air comprimé
Chap. 5 – Production, stockage et exploitation de l’hydrogène
Chap. 6 – Production, stockage et exploitation de carburants de substitution
Chap. 7 – Moteurs exploitant les carburants de substitution
Chap. 8 – Filière de production économique alternative
Annexes - Détails techniques
(extrait) On oublie trop souvent de voir les énergies alternatives et les carburants de substitution dans deux contextes qui sont fondamentalement différent : celui d'un consommateur vivant en Europe, en Amérique du Nord ou au Canada, et celui d'un utilisateur situé en Afrique, en Amérique du Sud, en Inde ou en Chine.
Pour les premiers, le fait de recourir aux énergies alternatives provient d'un souci d'économie, d'un souci de respecter l'environnement, parfois d'échapper à une rage taxatoire jugée prohibitive de la part de son gouvernement.
Pour les seconds, il s'agit d'une question de survie. En Afrique centrale, des barils de carburants (essence ou diesel) doivent être surveillés jour et nuit par des gardes armés: ils sont acheminés par bateau ou par avion, et leurs usages -jugés à tort indispensables- (véhicules ou groupes électrogènes) se révèlent fort onéreux pour l'économie locale. … L'émergence économique de la Chine, en plein développement (10�ar an !) bouscule les marchés pétroliers, les capacités de raffinage ne parviennent plus à suivre la demande croissante, démontrant pleinement une accélération du processus. L'Amérique du Nord dispose de réserves énormes de charbon et s'oriente, petit à petit mais sûrement, vers son exploitation.
La raréfaction du pétrole a un impact prévu de longue date sur l'économie européenne : augmentation vertigineuse du coût de la vie, inflation, baisse des exportations et chômage. Les pays d'Afrique, incapables de s'équiper à court terme d'une économie de substitution à celle basée sur l'emploi du pétrole, sont en train de s'effondrer économiquement et socialement. Partout, la pauvreté et la faim y provoquent désordres, guerres civiles, et criminalité grandissante.
Le présent ouvrage a pour objectif de dresser un bilan de la situation, de dresser un inventaire des énergies et des carburants de substitution immédiatement disponibles à ceux qui souhaitent vraiment se reconvertir. Il démonte des filières de production, de stockage et d'exploitation de ces énergies et de ces carburants de substitution, en faisant appel à des cas simples et déjà mis en pratique par d'autres. Il a le mérite également, nous osons l'espérer et nous nous y efforcerons, de démontrer qu'une économie totalement autonome de l'usage des produits pétroliers est possible dans les pays du Sud de la planète, à condition de prendre conscience de l'importance de l'enjeu, et que la volonté d'arriver à cette autonomie se manifeste clairement chez les intéressés, les chefs de gouvernements et les industriels locaux. A nous européens, une seule voie s'impose pour conserver notre niveau de vie actuel : vendre aux pays d'Afrique, d'Amérique du Sud, en Inde et en Chine, ce qui leur permettra de reconvertir leurs économies afin de se passer du pétrole. Hors de cela, point de salut, ni pour les uns, ni pour les autres. Hors de cela, l'avenir sera sombre. Et cet avenir est tout proche. Il est à nos portes.
./..
(extrait)
../...
L’eau oxygénée n’est pas un carburant, mais un comburant très puissant, apte à remplacer l’air, et qui présente l’avantage de pourvoir être injecté sous forme liquide.
Mode de fabrication : On fait passer de l’oxygène pur entre des électrodes en platine parcourues par un courant électrique à très haute tension, ce qui provoque la formation d’ozone, qui doit ensuite barboter dans de l’eau, ce qui amène à la production directe d’eau oxygénée. Un deuxième procédé consiste à faire réagir de l’oxyde de baryum avec de l’acide sulfurique concentré, ce qui aboutit à de l’eau oxygénée très concentrée, dans lequel du sulfate de baryum précipite. Le sulfate de baryum une fois séché peut être calciné, afin d’aboutit à de l’oxyde de baryum et du gaz SO3, tous deux recyclables. Le gaz SO3 redissous dans de l’eau redonne en effet de l’acide sulfurique. C’est le procédé le plus employé dans l’industrie. Il nécessite une source de chaleur intense (pourquoi pas produit par la combustion de l’hydrogène ?)
Avantages : Il peut être beaucoup plus avantageux d’envisager une filière de production d’eau oxygénée plutôt que d’hydrogène, gaz produit tous deux à partir de l’électrolyse de l’eau. Pourquoi ? C’est très simple. L’hydrogène est difficile à stocker. Cependant il peut être utilisé immédiatement comme source intense de chaleur pour calciner le sulfate de baryum précédemment mentionné. L’eau oxygénée, par contre, se stocke sans grandes difficultés, et peut brûler pratiquement n’importe quel carburant, même de l’huile de vidange, et cela sans émissions de protoxyde d’azote, ni de composants imbrûlés comme dans les moteurs à explosion classique !
Inconvénients : Au-delà d’une certaine concentration, l’eau oxygénée peut se décomposer de façon explosive, particulièrement si elle contient des impuretés organiques. Elle brûle alors la peau aussi facilement que de l’acide. Son stockage et son emploi sont donc dangereux, selon sa concentration.
|
|